lundi 6 mai 2013

Une journée étudiante, une journée pleine de leçons



Je me lève, il est 7h00 du matin. Je me sens bien. Mon esprit semble vide de pensées insensées et noires. Mon énergie commence à monter à chaque seconde. Je décide de prendre mon petit déjeuner. Que cela soit équilibré. Du jus d'orange pressé, des croissants au beurre et un café au lait glacé vietnamien. C'est trop bon, vous devriez le gouter un jour. Je me nettoie ensuite le visage, je me brosse les dents, et je m'habille convenablement. Une chemise, un jean, des chaussures confortables, sans oublier ma veste fétiche. Me voilà prêt pour une journée qui risque d'être riche en émotions et en surprises, quelles soient aussi bonnes que mon humeur. J'ai le pep's d'un lion qui a été enfermé pendant des jours sans pouvoir bouger sa petite patte. J'ai besoin de rugir un coup. De prendre des coups, d'en mettre aussi.

Je suis enfin libre, prêt à relever les défis, à gagner toutes les parties du jeu de la vie, à réussir là où on croit que je vais échouer, là où l'autre veut que j'échoue. Je n’abandonnerais pas même si à 9h00 du matin, je n'ai encore rien fait concrètement de cette journée. Je suis patient, je sais que les choses surviennent bien assez tôt, sans que l'on s'en rende compte vraiment. Les souris courent, mais le chat rode. Bref, je suis maintenant dans un wagon de métro. La ligne 13 est tout le temps une ligne occupée. On dirait que ce chiffre attire tous les sorts du monde. Elle est bondée, néanmoins, je ne presse pas. J'écoute un peu de musique, des chants d'oiseaux, si je sens qu'il y a tension. Je reste fort malgré les mines de désarroi. A l'intérieur de moi, c'est le soleil et le ciel réunis. Ca y est, nous sommes arrivé à bon port.

Je rejoins le cours du matin rapidement. Je suis à l'heure. Pas comme les autres fois, où j'étais le dernier à rentrer. Le professeur parait plutôt satisfait de donner la leçon. C'est un cours que j'aime, ça parle de psychologie. Ça prendrait la tête à certains. Moi, ça m'intéresse, c'est pour cette raison que je suis heureux : je fais ce que j'aime. Et personne ne pourra me contredire. Puisque c'est moi qui a choisi ma destinée, ma voie. Celle qui est faite pour moi, celle qui fait que je me lève chaque jour, celle qui me passionne et qui me fait tourner la tête. Un amour de toujours ancré en moi, et qui peut faire changer la société où nous sommes. Je crois que les grands m'appellent. J'ai accouru pour leur tenir la main dans l'illustre chaise divine.

Le cours vient de terminer. Je pense avoir saisi l'essence de son discours. J'ai tout noté en plus, et je crois que j'ai compris ce qu'il a voulu dire. Mais surtout, j'ai compris à quoi cela pourrait bien me servir. Car en effet, à quoi bon apprendre une chose inutile et dénuée de sens ? C'est une perte de temps, et le temps, c'est de l'argent. Et moi, je suis pauvre en ce moment. J'ai décidé d'être riche. Être riche, pas seulement pour être riche. Être riche, c'est un état d'esprit. Une volonté d'abondance, un challenge à relever. C'est être riche dans tous les domaines et non uniquement quand on parle de son compte en banque. Je veux être riche pour moi et pour les autres aussi. Si je le deviens, je pourrais partager. Comment pourrais je penser à l'autre si je suis moi même dans la galère ? Je fais tout pour améliorer les facettes de ma vie. Je le fais avec enthousiasme, même si parfois, les paysages devant moi ne sont pas toujours agréables à voir.

Il est enfin midi. Fin du cours. Je souffle un peu en m'asseyant sur un banc. J'ai un petit creux. La faim aura raison de moi. Je décide donc d'aller prendre un casse croute à la cantine. Mais avant cela, j'aperçois un visage familier. C'est une fille qui m'avait abordée et qui semblait être intéressée. Elle me demande donc si je vais bien. Je lui réponds que par l'affirmative et lui fais la converse pendant un moment. Souriante, et étant contente de me voir, elle me fait la bise, et s'en va en descendant l'escalator. Je la regrette déjà, elle est si belle et si douce. Cette rencontre change un peu plus mon humeur. A vrai dire, elle m'a donné encore plus d'entrain pour rencontrer du monde, d'échanger sur des sujets divers. Je rejoins la cantine : il y a du monde mais je ne me bouscule pas pour faire ma place. J'ai tout mon temps. J'ai choisi de manger léger et sain : je prends des légumes, du riz, du poisson, une banane et du pain. Je prends du plaisir à manger, c'est capital autant que le gout.

C'était bon. Je dépose mon plateau et pars rejoindre les "herbes de Saint denis". Je me pose et discute avec des gens allongés profitant du soleil. Il fait chaud. Il fait beau. Le ciel est d'un bleu aussi rare que les océans existant sur Paris. Ca donne du baume au cœur. J'aimerais que le climat soit ainsi chaque jour. Mais je sais que ce n'est que temporaire, comme la douleur. La joie est éphémère quoi qu'on en dise. J'espère juste qu'il reviendra, et je sais qu'il reviendra, par conséquent, je suis heureux. Après un moment de détente et d'échange verbal, j'ai une envie de lire. Ma littérature est orientée psychologie et développement personnel. Mon livre de chevet actuel ? La vie sexuelle à Rome. C'est un livre que j'ai retrouvé au bord de la rue dans un tas de livres divers. En effet, j'aime sauvé les livres abandonnés par des gens sans coeur. Et j'ai eu raison de lui donner une chance. C'est un sujet intéressant : comprendre le passé (histoire), et qui plus est, parlant de la sexualité d'un pays d'un romantisme qui n'est plus à démontrer.

J'ai réussi à terminer deux chapitres entiers. Lecture efficace et passionnante. J'ai retenu les idées importantes du livre. Pas besoin de fiche, ma mémoire est bonne et assez synthétique et je suis claire dans mon avancée. Je pense que je dois encore améliorer la vitesse de lecture. Je continue mon chemin. Je vais à la bibliothèque. J'ai des choses à réviser. Je suis tenté d'emprunter des livres, mais je sais que c'est mieux de finir les livres que l'on a déjà. Un lapin, c'est plus facile à attraper que deux. Et je crois que c'est ma pire erreur, chasser les deux en même temps. C'est stupide, une perte d'énergie. J'ai donc décidé d'être focalisé sur un seul et unique point et de le poursuivre jusqu'à ce qu'il s'éteigne. De la meilleure des manières. Je serais efficace et donc dénué de frustrations.

La journée se déroule bien. Il n'y a pas eu de pépins. Plutôt des pépites. Elles sont d'or lorsque l'on sait les saisir. Ces opportunités qui passent et qui ne demandent qu'à être pris à bras le corps. Et là, je suis en train de réviser quelques cours. Je travaille dans un merveilleux silence. C'est essentiel pour la concentration. Je vous conseille de vous y mettre, et bien entendu de ne pas remettre votre devoir à demain. La procrastination est une maladie qui touche beaucoup trop d'étudiant de nos jours. C'est une tragédie quand on sait que les choses à faire peuvent être fait en un rien de temps. L'organisation du travail joue un rôle primordial. Ce n'est plus un secret pour ceux qui réussissent leurs études. J'ai enfin clos mes révisions. Enfin, celles que je me suis prescrites pour ce jour. Je ne demande qu'à recommencer. Le travail ne me fait plus peur. J'y consacre de l'énergie, je suis certain que cela portera ses fruits. L'effort nous fait devenir fort, croyez moi.

Je sors de la bibliothèque et je prends le métro. Je compte rentrer chez moi de bonne heure. J'hésite un peu, car il fait si beau dehors. Le soleil est loin d'être couché. J'ai une envie de me promener dans un parc. Visiter quelques lieux précieux de notre vieux Paris. Je réfléchis une seconde, j'entreprends de rejoindre les domaines entourant notre chère tour Eiffel. Un aimant à touristes, je dois l'avouer. J'aimerais me balader comme si l'été et les jupes étaient revenus pour les yeux masculins. Je suis enthousiaste à l'idée d'éprouver les rayons brulants de juillet. Et ceux d'aout aussi, et même de septembre. L'été se fait de plus en plus long on dirait. Ma balade se passe tranquillement. Les gens sont toujours au pointe de la mode, dans ces environs là. Changer ma garde robe ? Peut être, je ne sais pas quoi changer. Je me trouve plutôt bien dans ses baskets. La marche se termine vers 18h00. Je rentre à la maison. Je commence à fatiguer.

A la maison, je me fais un thé vert avec un sucre. C'est si rafraichissant malgré la chaleur qui s'en dégage. Je prends ensuite une douche, savon de Marseille pour se mettre au propre. Une propreté irréprochable grâce un produit simple et crémeux. J'ai une peau de femme à présent, mais une carapace d'homme. Je me sens fort et grand. On ne le répétera jamais assez, l'hygiène de vie fait toute la différence. Je vais vous faire une petite confession. Sous la douche, je fais parfois la prière, ça me revigore, donne du courage pour affronter la suite des événements. Cela ressemble à un baptême sacré pratiqué par un prêtre exigeant. Mais je ne suis pas croyant. Je n'ai qu'un dieu qui n'est d'autre que l'humain lui même. Il a tout crée, il a tout détruit de ses propres mains. Seul lui a le droit d'être cru. J'ai confiance en lui. Sans lui, sans cet once d'humanité qui fait des erreurs, on ne serait pas un homme normal. A quoi bon être invincible ? La mort est belle, mais n'est pas reconnue à sa juste valeur.

Quand on parle de mort, ma journée semble se tuer. Mais je n'abandonne pas. Pas jusqu'à ce que minuit sonne. Un jour, c'est 24 heures. Il faut donc qu'elles se consument pour que ce jour soit réellement terminé. Pour me donner une petite forme de fin de journée, je fais quelques pompes et tractions. La routine du gars qui veut préserver sa monture. Une séance de 30 minutes par jour suffit pour transformer son physique. Voilà, ça été dur, mais je m'en sors bien, j'en ai fais plus que la dernière fois. L'idée est de se dépasser à chaque fois. C'est ce qui fait progresser. Ce désir de persévérer allié à cette volonté de fer. Suis je musclé ? Dans tous les cas, je ne me trouve pas fragile. Je bois un peu d'eau en me regardant dans la glace. Droit dans les yeux. Je me dis que ma journée est pas mal quand on y met du sien et de la positivité.

Je m'allonge sur le canapé, et je prends un thé glacé. Encore un thé, mais celui ci est froid. J'alterne entre chaud et froid. C'est amusant, je crois que je préfère le ... Compliqué à dire, ils sont tous les deux très bons. Je n'ai pas à choisir entre deux choses que j'aime profondément, comme deux de vos enfants chéris, fils et fille de dieu. C'est super. La journée est en train de prendre une belle tournure. Je reçois un coup de fil d'une jeune fille qui m'avait accidentellement appelée. Je ne la connaissais pas. Elle veut faire plus ample connaissance. Notre différence d'âge me résigne à continuer d'échanger avec elle. Je lui explique la situation mais elle n'a que faire de mes propos. Elle est frivole comme toutes les jeunes filles de son âge. Je finis la conversation et j'allume la télévision. Je regarde Arte, la chaine passe des documentaires assez utiles. Aujourd'hui, il n'y a rien qui puisse capter mon attention. J'éteins et je me fais une cuisine ordinaire. Des pattes, des carottes et des œufs. Un yaourt pour le dessert.

Il est 21h00, je ressens une accalmie intense. Elle est en train de vagabonder dans tout mon corps. Elle désire que je rejoigne Morphée et ses fées enchantées. Elle me tente même s'il fait tôt pour un insomniaque. Je me couche vers 22H15. La bonne heure pour dormir tel un ours en hibernation. Pour m'endormir, j'écoute un livre audio : La loi de l'attraction d'Esther et Jerry Hicks. Les leçons d'Abraham Hicks sont précieuses. Je bois les paroles du livre. C'est un loi qui a tout changé dans ma vie. Qui peut changer des millions de vie sur terre. J'espère que vous seriez assez curieux pour aller écouter ces quelques enseignements de sagesse. Nous créons, attirons tout par notre pensée. Voilà, la vérité que vous allez apprendre. Et aujourd'hui, j'ai su attiré toutes les bonnes choses à moi grâce à mon énergie positive, ma pensée positive. Je crois qu'il n'existe pas une journée comme celle ci sur terre. La vôtre sera différente mais peut être tout aussi riche. Oui, je crois que j'ai vécu une journée formidable. Une belle journée est une journée pleine de leçons. Que cela recommence demain. Et que demain soit encore plus beau. Demain qui est un autre jour, que vous soyez illuminés ou simples humains lumineux.