samedi 24 mars 2012

Travailler sur ses croyances

Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute et formateur en relations humaines.

Fabrice le psy des plages

Fabrice Luchini, comédien un peu poète, un peu philosophe, un peu psy.

Changer sa façon de voir les choses

Wayne Dyer, coach et guide spirituel, auteur de nombreux bestsellers tel que The sky's the limit (que j'ai bien apprécié).

"Quand tu changes la façon dont tu regardes les choses, les choses que tu regardes changent." 

En anglais : "When you change the way you look at things, the things you look at change."

mercredi 21 mars 2012

Steve Jobs : discours célèbre et inspirant (2005, Stanford)

Steve Jobs (1955-2011), père de la pomme.

Citations tirées de la conférence :

1) Les incidences imprévues :

"On ne peut pas savoir l'incidence qu'auront certains événements dans le futur."
"C'est après coup seulement qu'apparaissent les liens."
"Vous pourrez espérer seulement qu'ils joueront un rôle dans votre avenir."
"L'essentiel est de croire en quelque chose, votre destin, votre vie, votre karma, peu importe."
"Car croire que ces événements auront un sens au final, vous donnerons la confiance pour suivre votre cœur même en vous écartant du chemin sûr, et là sera toute la différence."

2) La passion et l'échec :

"Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre."
"Je suis convaincu que c'est mon amour pour ce que je faisais qui m'a permis de continuer."
"Il faut découvrir ce que l'on aime. Et c'est vrai autant au travail qu'en amour." 
"Le travail occupe une grande partie de l'existence, et la seule manière d'être pleinement satisfait est de faire ce que vous pensez être du bon travail. Et la seule manière de faire du bon travail, est d'aimer ce que l'on fait. Si vous n'avez pas encore trouvé, continuez de chercher et ne baissez pas les bras. C'est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s'améliore avec le temps."

3) La mort :

A 17 ans il avait lu une citation disant que : "Si vous vivez chaque jour comme s'il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison." 
Chaque matin, il se demandait alors : "Si aujourd'hui était le dernier jour de ma vie, est ce que j'aimerais faire ce que je vais faire tout à l'heure ? Et si sa réponse était négative plusieurs jours à la file, il sait qu'il doit changer quelque chose." 
"Tout ce que l'on attend de l'extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l'échec, s'efface devant la mort. ne laissant que l'essentiel."
"Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter le piège qui consiste à croire que l'on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cœur."
"La mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C'est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l'ancien pour faire place au neuf."
"Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Et plus important, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L'un et l'autre savent, ce que vous voulez réellement devenir. Tout le reste est secondaire."
Dans le dernier numéro de The Whole Earth Catalog, Steve Jobs avait retenu leur message d'adieu, en 4ème de couverture, qui était :  
"Soyez insatiables. Soyez fous."  (en anglais : "stay hungry, stay foolish")

Soyez insatiables. Soyez fous.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci.   

Tu seras un homme, mon fils (Kipling)

 

Traduction de Jules Castier (1949).

Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ;
Si l'attente, pour toi, ne cause trop grand-peine :
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon ni parler trop sagement ;

Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre ;
Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon ;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon ;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordues par des coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;

Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer à pile ou face, - en un seul coup -
Et perdre - et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ;
Si tu forces ton cœur, tes nerfs, et ton jarret
À servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l'arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : « Tiens bon ! »

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
À toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, - bien mieux - tu sera un Homme, mon fils.