mardi 6 décembre 2011

Psychologie de l'espoir


Éprouver de l'espoir pour vous-mêmes, c'est avoir confiance en vous-même. Les deux sont nécessaires pour avoir l'un ou l'autre. L'espoir équivaut à la croyance que vous pouvez vous servir de votre propre énergie créatrice pour améliorer la qualité de votre vie. La confiance vous est nécessaire pour y parvenir et la confiance provient seulement du comportement et non pas en désirant ou en méditant quoi que ce soit. L'espoir est la partie mentale, la confiance la partie du comportement, et vous devez commencez l'idée que rien n'est désespéré. Quelles que soient les circonstances, vous pouvez quand même décider de penser avec espoir.

Si votre équipe perd 5-0 à la mi-temps, gardez vous le même espoir de gagner ? Renoncez vous pour autant ? "Non" répondent certains. Car vous pensez que c'est encore possible. Renoncer, c'est ne pas oser regarder plus loin dans le match. Vous croyez aux dénouements et forces profondes de votre équipe. Et puis, d'autres répondent par l'affirmative. Ceux là sont les perdants de la vie. Ils ont perdu avant d'avoir perdu.

Retenez cela: si vous abandonnez ce match, vous n'abandonnez uniquement ce match. Cependant, vous n'aurez pas progressé sur le plan du mental. Ainsi moins vous abandonnerez devant les événements difficiles, plus votre mental deviendra fort. C'est dans ces moments douloureux, qu'il faut faire l'effort d'être plus fort qu'on ne l'est. On ne progresse que dans la douleur malheureusement.

La perte est vécue pour beaucoup comme une perte douloureuse infinie de l'univers cosmique. Perte qu'ils pensent qu'elle vont les poursuivre jusqu'à la fin de leur vie. Seulement perdre, ce n'est perdre qu'une partie du jeu. Alors remettez vous à croire en vous. Remettez votre stratégie de jeu en question. La partie n'est pas finie ! Le jeu continue ! Et nous pouvons y rejouer tant que la console est encore en état de marche...

Vous savez, quand nous ne voyons pas d'issue à notre situation, c'est à ce moment précis que tout bascule. De la lumière à l'ombre. L'ombre correspondant non pas à nos pensées négatives mais à l'absence de lumière. Cette absence étant elle même capable de tuer les arbres les plus robustes, les forêts les plus vastes de notre planète.

Sans espoir, sans notre lumière éclatante, nous ne sommes donc plus que l'ombre de nous mêmes. Sans la capacité à imaginer un futur possible, nous n'avons plus qu'en ligne de mire ce passé sombre qui nous a conduit à ce présent tragique. Ce présent qui n'est plus qu'un brouillon sans continuation. Notre œuvre dont l'achèvement n'est plus qu'un fantasme.

Et si la vie tient à un fil, aujourd'hui elle ne tient plus debout. Elle est devenue insupportable. Faire le funambule était une chose agréable. Maintenant, nous avons perdu cet équilibre. Nous sommes comme suspendu au fil, notre main l'agrippant encore. Néanmoins pour combien de temps ? Combien de temps pouvons nous vivre sans lumière ?

Nous avons tous besoin de lumière. Le dépressif encore plus. Lui qui voit la vie qu'en une seule couleur: le noir. Il a oublié les autres couleurs lumineuses et joyeuses qui peuvent lui faire du bien. Le dépressif doit rallumer la lumière en lui sans attendre à chaque fois la lumière d'autrui. L'espoir ne dépend que de lui. Qu'il puise en lui ! Et que sa lumière le guide jusqu'à son rêve. Que sa lumière illumine les autres. Et qu'il les guide alors vers le bon chemin.

Cherchons toujours le rayon lumineux lorsque nous tombons dans les ténèbres de la prison existentielle. Ce rayon nous fera vivre. Et un seul est suffisant pour avoir envie de vivre et continuer à combattre.  Il y a toujours un nouveau chemin à prendre, une opportunité près d'ici,  une occasion à saisir, une possibilité à un cas impossible.

Comprenons aussi que nous mettons plus d'énergie à nous sortir du pétrin, lorsqu'une porte de sortie existe. Et plus cette solution est proche de nous, plus nous désirons vivre. Nous sommes toujours plus excités, plus énergiques quand nous sommes proches de l'arrivée. Nous reprenons de la graine car nous savons que la réussite est juste là, à portée de notre main. Et cette issue de secours est bien plus proche que nous le croyons.

L'humain émotif réagit dans l'instant présent. Il est triste quand les choses l'attristent. Il est joyeux quand les choses le réjouissent. C'est pour cette raison qu'il est capable d'en finir avec sa vie quand il ne supporte plus sa vie ici et maintenant. Il est spontané dans ses sentiments. Ces derniers qui le dépassent, qui le font chuter... "C'est plus fort que moi" dit il.

Enfin, l'homme illuminé doit transformer ses espoirs en une foi inébranlable. La foi est plus puissante que tout effort qui espère. La foi transformant les croyances en conviction. Elle espère pas gagner, elle sait qu'elle va gagner ! Ayez foi en l'espoir. Ayez foi en la vie et ses hasards !

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